La défaite de la pensée

Publié le par Thra

Un peu facile de taper sur Alain Finkielkraut me direz -vous  mais  comme c'est mon premier article... je m'auto-excuse. Ceci dit le sujet est vaste l'homme est aussi bavard que ses réflexions sont primaires. on peut lui reconnaître quelque chose c'est d'avoir beaucoup lu et si il a beaucoup écrit je dirai qu'il a surtout beaucoup repris (dire recopié ça serait méchant quand même). On reprend tous c'est vrai, seulement le but c'est de construire à partir de ce qu'on a reçu. Et sur ce point là , je trouve que ce titre qu'il a lui même trouvé pour l'un de ses livres lui va à merveille, la défaite de la pensée, défaite qui est celle de sa propre pensée avant tout.

Comme la critique étant facile on va donc se limiter à une petite phrase, pleine d'une clairvoyance qu'on aurait pas cru de lui, si ce n'est qu'il n'en avait pas encore saisi l'étendue et pas prévu à qui elle pouvait s'adresser en fin de compte. Il l'a lâché il y a quelques temps lors d'une interview dans le contexte des émeutes en banlieue de 2005:

[à propos des émeutiers]
"C'est le désir d'éliminer les intermédiaires qui se trouvent entre eux et les objets de leur désir. Et quels sont les objets de leur désir ? C'est simple : l'argent, les marques, et quelques fois, les filles. Et c'est quelque chose pour laquelle notre société porte sûrement la responsabilité. Parce qu'ils veulent tout, immédiatement, et que ce qu'ils veulent n'est que l'idéal de la société de consommation."

Mais dis donc Alain on aurait donc un président tout droit sorti des banlieues?

Publié dans Société

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T
Il faudrait un peu plus de fond, de matière, de réflexion et de sens littéraire pour dire que tu critiques Alain Finkielkraut.<br /> <br /> Disons que là tu pourrais l'envoyer à Libé ils en feraient peut-être un papier, qui sait ?
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T
J'ai deja avoué dans l'article que j'avais cédé à une certaine facilité. Ca arrive.